Le Festival des Arts de la Parole, à Lourmarin, figure parmi les plus beaux festivals auxquels il m’ait été donné de participer jamais.
Je ne dis pas cela à cause de ce qui, depuis l’année dernière, lors que j’y étais pour une lecture de quelques extraits de mon livre à venir, est devenu amitié éprouvée pour ses organisateurs – mais de ce que je n’en finissais pas, alors, d’y mesurer la chaleur de l’accueil, attentif, bienveillant, de tous (des quelques « décideurs » jusqu’au plus anonyme des « bénévoles »), et leur intérêt sincère, leur curiosité, leur pénétration, leur culture, leur désir, en un mot, d’aimer… et d’entendre. C’est ce qui, à mes yeux, fait de ce festival un festival, vraiment, « des Arts de la Parole » : les paroles, si on les prononce, c’est pour qu’elles soient entendues !… Ces «exactitudes», ces «adéquations», ces «plénitudes», ne sont pas si fréquentes dans nos métiers, et ailleurs.

Je rêve de revenir un jour à Lourmarin.